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ÉRECTION CANONIQUE, 30 SEPTEMBRE 1880

En 1846, le territoire de la paroisse de Saints-Anges était divisé en deux: une partie appar­tenant à Saint-Joseph et l’autre à Sainte-Marie. Dans les faits, c’était le curé de Sainte-Marie qui desservait ce territoire. Cette année-là, une pétition fut envoyée à Monseigneur Signay, alors archevêque de Québec, pour demander que ce territoire soit érigé en paroisse. Com­mença alors une série de missives entre les gens dudit territoire, le curé de Sainte-Marie et l’archevêque de Québec, qui durera jusqu’en 1875 alors que l’archevêque de Québec, Mon­seigneur Taschereau, acceptera la construc­tion d’une chapelle et l’établissement d’une mission. Il semble que du côté de la cure de Saint-Joseph, on ne se soit pas intéressé sérieusement au projet de paroisse.
Le curé Proulx de Sainte-Marie s’est opposé fortement à ce projet. Il soutient qu’ils sont trop peu nombreux et trop pauvres. Entre temps, les gens du canton ont commencé à bâtir une chapelle. L’archevêché donne raison à l’abbé Proulx: « Il faut censurer publiquement et avertir les intéressés que leur bâtisse ne sera jamais une chapelle, qu’elle ne sera autre chose au milieu d’eux que comme un monu­ment à leur désobéissance et à leur orgueil. » Et le curé Proulx de répondre: « J’ai reçu la let­tre de Monseigneur, condamnant la conduite de mes gens qui bâtissent une chapelle, quoiqu’ils ne soient pas capables de faire vivre le cheval de celui qui les desservirait. Les chefs de cette entreprise toujours dictés par l’orgueil sont de Saint-Joseph. Ils sont une poignée de demi-mendiants, vrais jarrets noirs qui croient véritablement qu’ils auront la victoire. » On peut voir un peu le style de tous ces échanges entre les intéressés.
En 1871, tout semble prêt, les curés de Saint-Joseph et de Sainte-Marie ont changé. C’est Monseigneur Taschereau qui est archevêque de Québec. Il semble qu’a partir de ce moment, c’est plutôt le curé de Saint-Joseph, Monsieur Martel, qui va faire bouger les choses. Il choisira avec l’accord de l’archevêque le site de la nouvelle chapelle et il donnera à ce ter­ritoire le nom de Mission de Saints-Anges de Beauce. C’est la première fois que nous voyons le nom de Saints-Anges proposé pour la Mission.
En 1875, l’abbé Darie Lemieux est nommé responsable de la Mission avec tous les pou­voirs d’un curé. Et c’est en 1880, que sera faite l’érection canonique.
La fête patronale est celle des Saints-Anges Gardiens célébrée le 2 octobre. Un peu plus tard, la paroisse de l’Enfant-Jésus verra le jour et nous nous retrouverons avec Sainte-Marie, Saint-Joseph, l’Enfant-Jésus et en haut les Saints-Anges.
La paroisse s’est développée jusqu’à atteindre les 1100 de population. Actuellement, elle est de 850 environ.
Une première église a été bâtie en 1914 mais elle brûla, le 20 février 1918, avec le presby­tère, frappés par la foudre. Dès le 1er mars, on retient les services d’un architecte, mon­sieur Lorenzo Auger. C’est le même qui a fait les plans pour la première église. Pour éco­nomiser, il reprend les plans de la première église en les modifiant légèrement. Le 19 mars 1919, le contrat est signé. L’église sera bâtie au coût de 71 000$. L’intérêt de cette église réside principalement dans son ameublement et dans son ornementation en tôle. La paroisse a raison d’être fière de son église dont l’architecture ne manque pas de qualité.
« Extrait d’un prône ancien »
La foi nous enseigne que Dieu donne à chacun de nous un ange pour le garder durant le cours de son pèlerinage sur cette terre. Aimons ardemment nos bons Anges: nous leur devons le triple hommage du respect, de la dévotion et de la confiance. Du respect, pour leur présence à notre côté; de la dévotion, pour la charité qu’ils exercent en notre faveur; de la confiance, en retour de la vigilance dont nous sommes l’objet.  

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