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Saint-Frédéric (Québec), 
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ÉRECTION CANONIQUE, 7 JUILLET 1851

 En 1845, la première requête de fonda­tion de cette nouvelle paroisse n’était pas sous le vocable de St-Frédéric mais bien de Ste-Philomène. Peut-être parce que l’abbé Frédéric Caron, curé de St-Joseph et desservant de cette partie de territoire avait une grande dévotion envers cette sainte.*

En 1851, c’est le décret d’érection de la paroisse sous le vocable de St-Frédéric. C’était une façon pour les paroissiens de rendre hommage à leur premier curé, l’abbé Frédéric Caron.

La paroisse de St-Frédéric est un déta­chement de St-Joseph et est située sur une partie de la Seigneurie de Fleury et sur une partie du Township de Broughton.

L’église actuelle, ‘construite en 1857, fait la fierté des paroissiens. C’est en effet leur première église et elle est très intéres­sante à visiter. Des démarches sont entre­prises pour qu’elle soit reconnue monu­ment historique. St-Frédéric est aussi le vil­lage natal de notre archevêque, le cardinal Louis-Albert Vachon.

Connaissez-vous la vie de saint Frédéric?

Il vécut au 9e siècle… On ne sait pas exactement l’année de sa naissance. Sa mort est datée de 838 dans les archives de l’église d’Utrecht. Descendant d’une famille parmi les Frisons, avant que les Francs en eussent fait la conquête sous le règne de Louis le Débonnaire. Dès son jeune âge, il montrait déjà des qualités d’apôtre et d’amour de ses semblables.

Il fut confié à l’évêque Ricfrid, évêque d’Utrecht qui remarqua en ce jeune homme de grandes qualités d’humilité, de dévouement et de zèle pastoral. Après avoir été ordonné prêtre, son évêque, lui confia les plus grandes responsabilités de son dio­cèse. Frédéric, continua à se mortifier avec grande sévérité pour lui-même.

À la mort de l’Évêque d’Utrecht, le clergé et les fidèles, tous unanimes proclamè­rent qu’ils ne voulaient pas d’autre évêque que Frédéric. Seul Frédéric s’y opposa et ne négligea rien pour démonter qu’il en était incapable. Malgré toutes ses protes­tations, l’empereur Louis le Débonnaire le fit venir auprès de lui et le fit sacrer évê­que en sa présence. Il fit preuve d’un dévouement admirable auprès des plus dému­nis et d’un zèle infatigable pour combattre les moeurs du temps.

Son martyr

La seconde épouse de l’empereur, l’impératrice Judith, conçut une haine mor­telle contre Frédéric, parce qu’il lui avait reproché ses scandales et ses intrigues. Elle envoya deux assassins qui se présentèrent à l’église pendant qu’il célébrait la messe. Frédéric leur fit savoir d’attendre, qu’il les recevrait après la messe au cours de laquelle, il eut le pressentiment de son assassinat. Après la messe, il se retira dans la Chapelle St-Jean-Baptiste où il avait fait faire son tombeau. C’est là qu’il fit entrer ses meurtriers qui le frappèrent à coup de poignard. Les annales du temps racontent de nombreux miracles survenus suite aux prières et à la vénération des fidèles envers ce saint évêque.

* Il y avait auparavant une statue de cette sainte dans l’église de St-Joseph, mais nous n’avons rien trouvé qui permette d’établir un lien. 

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