Saint-Édouard

152,  Rue Principale,
Frampton (QC),
G0R 1M0

courriel : [email protected]

Secrétaire : Julie R. Mardi de 8h30 à 12h et Jeudi de 8h30 à 12h.

Téléphone : 418-464-2281
Télécopieur : 418-464-2282

ÉRECTION CANONIQUE DE LA PAROISSE EN 1858

Le « township de Frampton » est proclamé le 10 juillet 1806.Toutefois, le plan partiel du township apparaît pour la première fois en 1795 sur la carte de Gale et Duberger. Le township comprenait 11 rangs de 28 lots chacun pour une superficie totale d’environ 100 miles carrés.
Le nom de Frampton commémore une ville anglaise probablement celle du West Dorset, parce qu`elle est située à proximité de Dorchester qui fut le nom du comté d`appartenance de Frampton.
            Frampton comptait quatre paroisses, dans l’ouest :  la paroisse catholique de Saint-Edouard (1826) et la paroisse anglicane de Christ Church (1836).  Dans l’est :  la paroisse anglicane de Saint-Paul (1839) et  la paroisse catholique de Saint-Malachie (1845).
Les premières concessions, de 11 029 acres, faites par la Couronne sont en faveur de Pierre-Édouard Desbarats.  Il embauche sur le territoire du township les premiers travailleurs en 1809 et les premiers colons irlandais suivront quelques années plus tard. Les Irlandais arrivant en grand nombre seront à l`origine de l`établissement de la première chapelle catholique dès 1826 et la première école en 1828. Les Anglais et les Écossais de confessions anglicanes créeront deux paroisses, soit :Chirst- Church en 1832 et St- Paul en 1839.
            En 1826, la mission St-Edouard de Frampton est créée canoniquement par Mgr Joseph-Octave Plessis.   La chapelle sera construite dans le rang 2.  Cet emplacement n’est pas commode pour bon nombre de paroissiens.  Avec l’approbation de l’évêque, le 15 mars 1858, la construction d’une église accupera le site actuel et deviendra « Paroisse St-Edouard de Frampton », à la demande du curé Odilon Paradis.  La chapelle au 2e Rang, sera détruite en 1860.
Le 11 octobre 1829, l’abbé Bernard Madden est nommé le premier curé-résident.  L’abbé Victor Bernier est notre 20e curé.
En 1860, la nouvelle église est construite et sera bénie le 3 mai 1863 par l’abbé Cyprien Tanguay, curé de Ste-Hénédine et ne sera complétée, selon les plans, qu’en 1865.

St-Edouard  le confesseur :
Mort le 5 janvier 1066 : le 13 octobre est l’anniversaire de sa translation à l’abbaye de Westminster. Canonisé en 1161, fêté en 1680.
Édouard surnommé le Confesseur, était petit-fils de Saint Édouard, roi et Martyr, et fut le dernier souverain des Anglo-Saxons.  Le Seigneur fit voir dans une extase, à un homme de très grande sainteté nommé Brithuald, qu’Édouard serait roi. Il n’avait que dix ans lorsque les Danois, qui alors dévastaient l’Angleterre le cherchant pour le faire mourir, il fut contraint de s’exiler, et se réfugia chez son oncle, le duc de Normandie.
Là, au milieu des séductions du vice, il fit paraître une telle intégrité de vie et une si grande innocence de mœurs, qu’il fut un sujet d’admiration pour tous. On vit même alors éclater en lui une piété admirable envers Dieu et pour les choses divines. Il était d’un caractère très doux et sans aucune ambition du pouvoir ; on rapporte de lui cette parole, qu’il aimait mieux se passer de la royauté, s’il ne pouvait l’obtenir sans carnage et effusion de sang. 
            Après la mort des tyrans qui avaient enlevé à ses frères la vie avec la couronne, il fut rappelé dans sa patrie et mis en possession du trône, d’après les vœux et aux applaudissements de tous. Il s’appliqua tout entier à faire disparaître les traces de ressentiments et d’inimitiés. Commençant par les choses saintes et par les églises, dont il réédifia ou restaura les unes, enrichit les autres de revenus et de faveurs, il mit ses plus grands soins à relever et faire refleurir la religion. Poussé par les grands du royaume à se marier, il conserva avec son épouse la virginité dans l’état du mariage : les écrivains sont d’accord pour l’affirmer. Il avait tant de foi et d’amour envers Jésus-Christ que plusieurs fois, pendant la célébration des saints Mystères, il mérita de le voir apparaître, le visage empreint de douceur divine. Partout on l’appelait le père des orphelins et des indigents, et jamais il n’était plus joyeux que lorsqu’il avait épuisé les trésors royaux à soulager les pauvres. 
Doué du don de prophétie, il prévit surnaturellement plusieurs faits à venir concernant l’état de l’Angleterre, et, chose remarquable entre toutes, il connut par inspiration divine, au moment même où elle arrivait, la mort de Suénon, roi des Danois, qui fut submergé en s’embarquant pour aller faire invasion en Angleterre. Édouard eut pour saint Jean l’Évangéliste un culte particulier, et il avait coutume de ne rien refuser de ce qu’on sollicitait de lui en son nom.
Saint Jean, sous les haillons d’un pauvre, lui ayant un jour demandé l’aumône, le roi, dépourvu d’argent, prit l’anneau qu’il portait au doigt et le lui donna ; mais peu de temps après, le saint Apôtre le lui rendit en l’avertissant de sa fin prochaine. Le roi demanda donc aussitôt des prières, et le jour des nones de janvier, jour qu’avait prédit l’Évangéliste, il mourut très saintement, l’an du Seigneur mil soixante-six. Des miracles ayant jeté sur lui de l’éclat, le Pape Alexandre III, au cours du siècle suivant, le mit au nombre des Saints. Innocent XI ordonna d’honorer sa mémoire dans toute l’Église par un Office public, et cela, au jour même où, trente-six ans après sa mort, son corps, dans la translation qu’on en fit, fut trouvé exempt de corruption et exhalant une suave odeur.                    (réf. :  Google 13-10-St-Edouard-roi-et-confesseur)

May the road rise up to meet you. May the wind be always at your back,
the sun shine warm upon your face, the rain fall soft upon your fields,
and until we meet again may God hold you in the hollow of His hand.

Retour à « Nos communautés »